Une gamberge d'actualité... (au nième degré et en chantier ) 3 octobre 2014 c’est le chaos, sur terre. un homme rempli d’inimité fait face à la providence et la menace, en pleine lumière. il n’est que violence et amertume. la providence tente de le raisonner. la providence : « je prône l’amour et vous, vous attisez la haine. ne voye

Héra face à son paon, échafaude un plan : ils se sont aimés ces deux là…et dès le début… je l’ai toujours su le paon : comment est-ce possible ? par zeus ! lui ? elle ? non mais ils ne sont même pas de la même planète ! hera : ah oui bien sûr…lui vient de mars, elle… de vénus … n’empêche qu’un jour, ils se regardèrent

Jeu de mots sarpejeu! a demi-mot et en double-sens une valse-tango frôlant la contredanse balancer le mot-clé de do l'âme s'trame sur l' air de gammes tel ce porc épique de colère bourru bourré le mettre en anagramme ratatam et pic! comptine de naguère am stram gram, pic et pic et colégram bour... or jouer la carte des quiproquos c'est risq

L

Profond profond jusqu'aux enfers nous nous mêlons rivière et mer fondus comme l'argent et l'or je t'adore dedans dehors tu es mon bourreau ma victime nuit de noce maison du crime tu es mon terrible tyran et mon naïf petit enfant nous avons connu des merveilles des dragons et des nuits de veille nous avons connu mille morts et résurrections à l

Illustration : une huile sur toile "la miss lala au cirque fernando" de edgar degas en 1879 la tête en bas les pieds en l’air en rondes spectaculaires sur le tarmac circulaire elle vit sa vie à l’envers lui vaut succès ou revers sa prestation téméraire pour un public à distraire la tête en bas les pieds en l’air avec ses airs de tchoup

Pour ne pas oublier .... lettre facebookienne adressée au "jet d''encre" le 18 nov. 2013 à 23: je m’offre une bouée d’oxygène ce soir. je n’ai écrit qu’un texte qui, en le relisant, me paraît insipide. j’efface et, tout comme sur un palimpseste, je réécris vite fait une bafouille. je vais jeter mes mots pour les égrainer au fil d

Le livre de la vie le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni ouvrir à son choix le passage attachant ne s'y lit pas deux fois et le feuillet fatal se tourne de lui-même on voudrait revenir à la page où l'on aime mais la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts. alphonse de lamartine

Printemps ô mélodie de la sèvequi dans les instruments de tous ces arbres s'élève -,accompagne le chant de notre voix trop brève. c'est pendant quelques mesures seulement que nous suivons les multiples figures de ton long abandon, ô abondante nature. quand il faudra nous taire, d'autres continueront...mais à présent comment faire pour te r

"silence" de adrian babalic - nürnberg , allemagne (01/03/2011) j’ai mis tous mes mots en bagage noms communs et propositions noms propres à conversations et un gourdin en cas de tapages je n’en ai gardés qu’un bouquet pour vous écrire cet au revoir car si mon cœur en deuil est noir mon sang d’encre coule fort en paix je pars vers mon